J’ai désinstallé les applications mobile Instagram, LinkedIn et Facebook de mon téléphone… Et oui… J’ai désinstallé les réseaux sociaux de mon téléphone… Et dans ma tête, ça se passe comme ça : 🥳😅😱🤔🤪🧐🙃
Vous avez bien lu…
Je l’ai fait exactement le 30 décembre dernier, après avoir vu une instagrameuse se faire littéralement lyncher par une bande de fous furieux simplement non d’accord avec sa façon de penser !
En faite, il n’y a pas de soucis si tu n’es pas d’accord, tu peux lui dire…
Mais, la menacer de mort !! 😱😱😱 Il y a quand même un gouffre à franchir entre les 2…
C’était la goutte d’eau…
Un trop plein…
J’ai donc désinstallé les réseaux sociaux pour ne plus y avoir accès H24 !
Pour poser une limite entre eux et moi.
Pour retrouver de l’apaisement !
Avec mon métier, j’ai énormément d’infos sur la manière dont fonctionnent les réseaux sociaux, je sais ce qu’il faut faire ou ne pas faire pour gagner en visibilité, quelle stratégie utiliser pour tel ou tel résultat…
J’ai de très nombreuses discussions avec des entrepreneurs et mes clients sur la manière de fonctionner sur les réseaux sociaux…
Je ne suis pas dupe non plus. Je sais aussi qu’ils utilisent les neurosciences pour nous rendre de plus en plus addicts à leur utilisation…
Les réseaux sociaux ce sont de fabuleux amplificateurs de bouche à oreille, comme c’est le cas de tous les outils à dispo sur Internet…
Mais, ça peut être aussi un outil monstrueux en fonction de nos intentions dans leur utilisation…
Je me suis donc posée la question : qui est le maitre du jeu quand j’utilise les réseaux sociaux ?
Est-ce que je décide vraiment en conscience quand et comment je les consomme ?
Et, c’est là que j’ai freiné des 4 fers.
J’ai sorti la tête du guidon et je voulais être 100% honnête avec moi-même.
Les réseaux sociaux, j’en ai besoin pour le professionnel, c’est une certitude.
Pour le personnel, j’aime me renseigner et découvrir de nouvelles choses. Mais, ça m’apporte aussi beaucoup de doutes et de frustrations…
Je n’ai pas un besoin vital d’y être connecté H24. Alors, comment retrouver un équilibre ?
Avoir un accès beaucoup plus limité.
Donc, la décision est prise…
J’ai supprimé les applications mobiles…
Et là…
C’est la claque…
Dans ma tête, c’est comme ça tous les jours : 🥳😅😱🤔🤪🧐🙃
Mais, ça commence à s’apaiser avec le temps…
Je me suis rendu compte de mon état de dépendance à ces applications !
En résumé, je dois réapprendre à « m’ennuyer »…
C’était un réflexe d’aller sur ces applis dès que j’avais 2 secondes de temps libre… C’est si facile ! Toujours accessible, toujours dans la poche… Je n’en avais pas conscience à quel point mes doigts y étaient habitués.
Du coup, quand je me suis rendu compte que je n’y avais plus accès : Le vide total…
Qu’est-ce que je vais faire ?
Question bête, mais qui m’a mis vraiment mal à l’aise avec moi-même…
Le vide était tellement là, que je me suis rassurée en les laissant installées sur ma tablette… Histoire de… L’excuse : ma tablette n’est pas tout le temps dans ma poche et reste à la maison !
Je commence donc l’année 2022 en mini « détox digitale ».
À voir si ça dure et comment je vais m’adapter dans le temps…
Affaire à suivre…
Je vous témoigne cela, non pas pour vous dire qu’il faut arrêter les réseaux sociaux… Mais simplement pour questionner l’usage que l’on a des réseaux sociaux.
S’en couper, c’est se marginaliser.
Se connecter autant tous les jours, c’est une relation toxique de dépendance.
Alors, la solution est de trouver le juste équilibre.
Je ne pense pas l’avoir encore trouvé, je pense même encore avoir un comportement de « dépendante »…
Mais, je sais que pour moi c’est devenu vital de trouver un nouvel équilibre dans mon utilisation de ces outils… Un besoin de dire STOP ! de casser une mauvaise routine pour en trouver une beaucoup plus seine…
Et vous, vous êtes-vous posé la question ?
Est-ce que vous trouvez que votre relation avec les réseaux est plutôt apaisée ou complètement toxique pour vous ?
Avez-vous réussi à trouver un équilibre ?
Avez-vous passez ce cap de « désinstaller les réseaux sociaux de votre téléphone » ? Si oui, comment le vivez-vous ?